
La Tunisie a célébré, dimanche, la Journée nationale de l’artisanat et de l’habit traditionnel, en organisant une grande "marche" au cœur de Tunis.
La Journée nationale de l’artisanat et de l’habit traditionnel est célébrée en Tunisie le 16 mars de chaque année.
Le rassemblement, organisé par les Associations "Notre patrimoine" et les "Voitures de collection" (indépendantes), a commencé devant la mosquée Zaytouna, en passant par les vieux souks de la Médina, jusqu’à la rue Habib Bourguiba devant l'emblématique théâtre municipal de la capitale.
L'habit traditionnel palestinien était également à l'honneur de cette manifestation. La Maire de Tunis, Souad Abderrahim, et l'ambassadeur turc en Tunisie, Ömer Faruk Doğan, et plusieurs diplomates du Maroc, du Yémen, de la Libye, de la Palestine et de l'Argentine ont participé à la cérémonie.
La marche a passé en revue les costumes traditionnels qui représentent l’identité tunisienne, notamment le Barnous, la Chechia et la Djebba pour les hommes, ainsi que la Fouta et la Blouza, le Safsari, la Maliya, et Maryoul Fadhila pour les femmes.
Le spectacle était accompagné d'un concert de la "Hadhra" très populaire en Tunisie.
La parade était accompagnée d'un défilé de voitures de collection, d'une exposition de produits traditionnels et d'aliments populaires.
Le président de l'association Tourath'na (notre patrimoine), Zine El Abidine Ben Hareth, a déclaré à Anadolu que "cette cérémonie a pour but de restaurer la tenue traditionnelle tunisienne et d'encourager les investissements dans les industries traditionnelles".
Il a affirmé que "cet événement est organisé chaque année pour respecter les coutumes et les traditions et pour dire non à la mondialisation", soulignant que "son association fait appel à l'UNESCO pour le rendre une célébration internationale".
De son côté, l'ambassadeur turc, Ömer Faruk Doğan, a déclaré à Anadolu que "l'identité est une caractéristique de la population, c'est un don que Dieu a accordé."
"L'identité doit être protégée en faisant revivre les coutumes et les traditions, et nos racines doivent être préservées et mises en valeur pour les générations futures", a-t-il ajouté.
Il a souligné que "la pratique de rituels culturels est un travail infatigable visant à préserver la culture et l'identité".
Par ailleurs, la maire de Tunis, Souad Abderrahim, a déclaré "qu'il faut chérir et préserver la culture et l'identité islamiques".
Elle a ajouté que la municipalité de Tunis est en contact permanent avec la société civile pour le consolider par des spectacles et des actions culturelles, sportives et de divertissement.
Elle exprimé son soutien et son assistance aux artisans tunisiens de la Médina par l'organisation de salons permettant de vulgariser leurs produits.