L'association sahraouie de solidarité pour le projet d'autonomie et de développement durable (ASSPADD) de Vandoeuvre-lès-Nancy vient de rappeler son combat pour que cessent les scandales du camp de Tindouf. Sa présidente, Zahra Hidara, et son équipe de militants ont publié le 14 novembre 2022 un communiqué dont Maglor se fait l'écho.
Photo : Zahra Hidara, présidente fondatrice de l’Association Sahraouie de Solidarité pour le Projet d’Autonomie et du Développement Durable (ASSPADD) et Dah El Khalil, secrétaire général.
Nous dénonçons avec force ce qui se passe dans les camps de Tindouf dont la responsabilité
revient aux milices armées du Polisario et leurs protecteurs.
Nous souhaitons attirer l’attention de l’opinion publique en Europe sur cette situation
déplorable et renouveler la demande d’une intervention urgente pour mettre un terme au
calvaire que nos familles séquestrées subissent depuis près de 40 ans.Il est temps de mettre la lumière sur ce qui se passe réellement dans les camps de Tindouf en ce qui concerne les atteintes aux droits humains (santé, éducation, vie sociale, démocratie). La mise en place du projet d’Autonomie proposé par le Royaume Maroc est notre espoir pour une solution de paix et de stabilité dans la région.
Cet appel s'adresse à tous les organismes nationaux et internationaux qui luttent pour les
droits de l’Homme et à toutes les parties qui soutiennent le Polisario.
Soutenir cette organisation politique de non droit et sa branche armée, c’est cautionner
l’arbitraire et le sacrifice d’innocents ; c’est aussi une transgression des droits de l’Homme
censés être protégés par le droit international.Soutenir le Polisario c’est trahir l’idéal de l’Union Africaine et celle du Maghreb et sa
stabilité, c’est être complice le séparatisme qui est préjudiciable à la souveraineté des États.
Le mouvement des séparatistes, dangereux et terroristes dépassés par la marche de l’histoire
est incapable ou refuse d’apporter une réponse à la proposition d'autonomie du Royaume du
Maroc. Cette proposition est largement soutenue par la communauté internationale. La récente déclaration de l’envoyé spécial de L’ONU précise en outre que ce mouvement a choisi la politique de corruption des relations régionales, la lutte armée, et la violence envers les populations civiles qu'il prétend défendre, composées essentiellement d’enfants, de femmes et personnes du 3ème Age.Nous, les Sahraouis de France, rappelons que le Sahara est une terre marocaine par
sa géographie, son histoire, sa culture, par ses liens religieux et politique [pacte de Albaia –
Allégeance au Souverain]. A ce jour 5 % de la population sahraouie est prisonnière d’une
oligarchie affairiste, violente et dangereuse, incapable d’entendre raison et de choisir la voie
de la paix.Nous dénonçons cette position grave pour la l’ensemble de l’Afrique, pour la stabilité et la
prospérité des peuples du Maghreb et pour le maintien de la sécurité des ressortissants
européens dans région lesquels ont fait l’objet d’enlèvement par des groupes terroristes
soutenus par le Polisario et ses protecteurs.Zahra Hidara, présidente de l'ASSPADD de Nancy