Partager sur :

L'honneur perdu de Dominique Gros, ancien maire socialiste de Metz

Tout comme l'actuel maire de Nancy et président du Grand Nancy, Mathieu Klein, ou encore comme Chaynese Khirouni, ancienne député PS, soutien de François Hollande et aujourd'hui président du département de Meurthe-et-Moselle, l'ancien maire de Metz, Dominique Gros, a renié ses valeurs passées pour pactiser avec l'extrême gauche de Mélenchon. Ce choix est considéré comme un déshonneur historique par beaucoup de ses soutiens.

Dans un article publié par le Républicain Lorrain, Dominique Gros déclare se rallier à la France Insoumise. Au-delà du reniement qu'il fait ainsi de ses valeurs passées, l'ancien maire de Metz manie une rhétorique compliquée, bizarre et contradictoire. Il se déclare opposé à toutes les idées de Mélenchon et de LFI, mais rallie pourtant l'alliance passée entre l'actuel patron du PS national et le parti l'extrême gauche.

Il est contre les positions de LFI sur la guerre en Ukraine, contre le soutien béat de Mélenchon à Poutine, contre la soumission à la Russie, pour l'Europe et en faveur de l'OTAN alors que LFI est contre. Et pourtant il adhère à l'alliance avec tout ce qui l'oppose à la radicalité extrême.

Dominique Gros ose affirmer : " je crois encore profondément en la social-démocratie, laquelle est d’ailleurs aux responsabilités dans de nombreux pays européens. " Et pourtant il s'allie avec celui qui est à l'opposé de ce mouvement.

Tout cela pour pouvoir gagner un ou deux députés et pour que le PS sorte de cette épreuve (1,7 % des voix aux dernières élections présidentielles) avec quelques élus à l'Assemblée nationale : " Et s’il n’y avait pas d’accord ? Eh bien il n’y aurait plus aucun député socialiste. Cet accord est la seule façon de continuer à exister. " Toute honte bue, il reconnaît se vendre à son opposé pour trois fois rien en reniant ses valeurs. La honte.

Dominique Gros n'est plus rien sur la scène politique locale, il peut donc prendre ce risque et se renier. Seule l'Histoire en tiendra compte. Ce n'est pas le cas pour Mathieu Klein et Chaynese Khirouni qui devront rendre compte de leurs reniements actuels et de leur compromission avec l'extrême lors des prochaines élections locales.

  

Partager sur :