Maglor - Dimanche dernier, la Bulgarie et la Roumanie ont officiellement intégré l'espace Schengen, un pas crucial dans leur parcours européen. Toutefois, cette adhésion est partielle, excluant pour le moment les frontières terrestres.
Après une attente de 13 ans, ces deux nations sont enfin admises dans l'espace Schengen, à l'exception des frontières terrestres. Cette transition vers la libre circulation dans l'Union européenne (UE) représente une étape majeure, malgré le maintien des contrôles routiers, principalement en raison du veto autrichien, seul pays s'opposant par crainte d'une hausse des demandeurs d'asile.
Bien que cette adhésion soit limitée aux aéroports et aux ports maritimes, elle revêt une importance symbolique significative. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné dans un communiqué que cette évolution était un "grand succès" pour les deux pays et pour l'espace Schengen, renforçant ainsi l'idée d'une Europe unie et solidaire.
Selon la ministre roumaine de la Justice, Alina Gorghiu, cette normalisation devrait attirer les investisseurs et favoriser la prospérité économique, renforçant ainsi l'attractivité de la Roumanie et stimulant le tourisme à long terme.
Cette intégration est également perçue comme une question de dignité pour de nombreux Roumains, selon Stefan Popescu, expert en relations internationales à Bucarest. Il souligne que l'absence de libre circulation affectait le sentiment d'appartenance à l'UE.
Ivan Petrov, un Bulgare résidant en France, voit cette avancée comme un gain de temps et une réduction du stress lors de ses voyages, soulignant ainsi les avantages pratiques de cette adhésion à l'espace Schengen.