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Libye : Le Bilan des inondations à Derna s'aggrave...Une craintes d'une épidémie imminente

Derna-Lybie

 

Maglor -Le bilan des inondations dans la ville de Derna s'aggrave, avec désormais 11 300 morts et 10 100 personnes portées disparues, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires. Les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver les disparus, mais il existe des inquiétudes quant à la possibilité d'une épidémie en raison de la décomposition des corps et de la pollution de l'eau.

En outre, 170 personnes ont perdu la vie dans d'autres localités de l'est de la Libye en dehors de Derna. Le nombre de personnes déplacées dans le nord-est de la Libye atteint environ 40 000.

Des survivants ont été retrouvés sous les déclins de Derna, une semaine après les inondations dévastatrices. Des vidéos montrent le sauvetage d'une famille de 11 personnes piégées sous les débris d'un bâtiment effondré.

Les autorités en Libye ont formé des comités locaux pour identifier les foyers détruits et évaluer les besoins des habitants. L'objectif est de fournir une aide financière directe aux familles touchées dans les plus brefs délais.

Des plongeurs ont signalé la présence en mer de dizaines de voitures chargées de familles qui ont tenté de fuir les inondations mais ont été emportées par les torrents.

La situation actuelle nécessite des solutions réalistes et efficaces, selon Muhammad Al-Menfi, chef du Conseil présidentiel en Libye, qui appelle à l'utilisation des capacités et de l'expertise internationale.

Des équipes d'urgence travaillent également sur l'identification des victimes à l'aide d'échantillons d'ADN numérotés. Le directeur du Centre national de contrôle des maladies a déclaré l'état d'urgence pour un et dans toutes les régions de l'Est, en raison du risque d'épidémies et de maladies.

L'Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre la propagation de ces épidémies à Derna et souligne la nécessité de disposer d'équipes spécialisées pour aider aux opérations de secours.

L'envoyé de l'ONU en Libye, Abdullah Batili, décrit la catastrophe comme étant plus grande que les capacités de la Libye et appelant à la coopération internationale pour l'aide humanitaire.

La situation de l'eau potable est préoccupante, avec des cas d'empoisonnement signalés. Les Nations Unies avertissent que la pollution a atteint les sources d'eau naturelles de Derna, et les autorités recommandent l'utilisation d'eau en bouteille pour éviter tout risque.

Le chef du Syndicat des médecins libyens craint une deuxième phase de la crise due à la décomposition des corps sous les déclins, ce qui pourrait propager des épidémies dans la région.

 

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