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Tout un symbole : La Tour Eiffel rouvre après huit mois de fermeture

Tout un symbole : La Tour Eiffel rouvre après huit mois de fermeture

Le plus célèbre monument parisien a accueilli ses premiers visiteurs ce vendredi au terme de plus de 250 jours sans public. Pas simple de trouver toutefois un équilibre économique actuellement.

(AFP) - La Tour Eiffel a rouvert vendredi à la mi-journée, achevant là sa plus longue fermeture de l'après-guerre. De nombreux visiteurs français et étrangers attendaient ce moment depuis huit mois et demi. «Le tourisme repart à Paris et on peut retrouver le bonheur de partager, avec tous les visiteurs du monde entier, ce monument et Paris», s'est réjoui Jean-François Martins, président de la Sete (société d'exploitation de la ''Dame de fer'') à l'ouverture des guichets.

La capacité d'accueil a été réduite à 50%, soit 13.000 visiteurs maximum par jour, en raison notamment de la jauge sanitaire imposée dans les ascenseurs face à l'épidémie de covid-19. Et dès mercredi, conformément à ce qu'a annoncé Emmanuel Macron pour les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, le pass sanitaire sera obligatoire pour accéder au monument.

Ouverte depuis le 1er juin avec 70.000 billets vendus jusqu'à fin août, mais en majorité pour la deuxième quinzaine de juillet, la billetterie en ligne permet d'esquisser les premières tendances: une moitié de Français, une moitié d'étrangers avec «une belle proportion d'Américains» (15%) et un tiers d'Européens.

Chez ces derniers, Brexit et variant Delta obligent, «l'absence totale des Britanniques est très marquante, alors qu'ils sont traditionnellement la clientèle la plus présente», souligne le président de la Sete qui observe en revanche une «poussée de la sphère méditerranéenne», Espagne et Italie en tête.

Dans les réservations, très peu de voyageurs longue distance comme les Asiatiques, qui passent beaucoup par les agences de voyage. Mais entre incertitudes sanitaires et météorologiques, «on va avoir beaucoup de billets vendus le jour même», prédit Jean-François Martins qui mise sur «une bonne moitié» de tickets écoulés in situ.

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