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Le confinement n'empêche pas le changement d'heure

Si la vie dite normale a été mise entre parenthèses en raison du coronavirus, certaines pratiques se poursuivent comme si de rien n'était. Dans la nuit de samedi à dimanche, toutes les horloges ont dû être avancées de soixante minutes pour adopter l'heure d'été.

Déjà bouleversé depuis près de deux semaines par les mesures de confinement, notre quotien a connu un nouveau changement au cours de la nuit de samedi à dimanche. Toutes les horloges ont dû être avancées d'une heure pour adopter l'heure d'été. Une opération en vigueur depuis 1975.

Dans la nuit du 28 au 29 mars, on a donc perdu une heure de sommeil, au moins en théorie. A priori, on peut se dire que cela ne fait pas une grande différence en ces temps de confinement, mais notre organisme réagit-il de la même manière ? Notre corps qui suit un rythme basé sur un cycle de 24 heures, le rythme circadien, s’en retrouve un peu perturbé.

Il vous faudra peut-être de trois à quatre jours pour un adulte, une semaine pour un enfant ou une personne âgée, pour vous remettre de ce décalage. Irritabilité, troubles du sommeil ou de l’appétit, sont autant d’effets sur notre corps causés par ce léger changement d’heure. Il ne faut donc pas que tout cela s’ajoute en plus à une angoisse suscitée par la crise sanitaire actuelle.

En septembre 2018, la Commission européenne avait décidé de supprimer le changement d’heure. En France, une consultation en ligne a aussi été lancée en février 2019, résultats : sur 2 millions de réponses, près de 84% ont été en faveur de la fin du changement d’heure. Le Parlement européen a finalement décidé d’un report de la question en 2021, le temps de laisser les pays se mettre d’accord sur le choix de l’heure légale et éviter différents fuseaux horaires entre voisins.

 

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