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Météo : vague de chaleur et orages attendus cette semaine sur la France

Météo : vague de chaleur et orages attendus cette semaine sur la France

Une vague de chaleur va faire s'affoler le thermomètre durant la semaine, des orages sont attendus dans une bonne partie de la France dès ce week-end.

La chaleur est de retour sur toute la France. Après un mois de mai historiquement chaud et une sécheresse préoccupante en particulier pour les agriculteurs, des températures estivales sont attendues cette semaine, en ce début de mois de juin.

Mercredi 1er juin, le thermomètre affichera jusqu'à 32 degrés dans le sud-ouest, aux environs de Toulouse. Jeudi, il fera également jusqu'à 32 degrés dans le sud-est de la France. Pour ce week-end de la Pentecôte, Météo France prévoit encore jusqu'à 32 degrés dans le nord du Var.

A mesure que le temps se réchauffe, les orages feront leur apparition. Ils sont attendus dans l'ouest dès vendredi, puis tout le week-end sur une grande partie du pays. Seul le littoral méditerranéen devrait être épargné. Dès lundi, le thermomètre affichera des températures de saison.

Un mois de mai record  

En fin de semaine dernière, Christine Berne, climatologue à Météo France, a prévenu dans les colonnes du Parisien que ce mois de mai sera "de loin, le mois le plus chaud jamais observé en France". "Même les prévisions météo les plus basses en termes de températures prévoient que mai 2022 sera au-dessus des normales de saison. On atteindra vraisemblablement une température moyenne en France de 18 degrés, alors que le dernier record était de 16,9 degrés. Un saut de plus d’un degré en moyenne, c’est énorme", s'est-elle alarmée.

"Une vague de chaleur si précoce en mai et si longue, c’est du jamais-vu", a noté la climatologue. Puis d'évoquer le changement climatique que l'on "voit sous nos yeux" : "Depuis quatre ou cinq ans, les choses évoluent beaucoup plus vite." "On voit des records de températures tomber. On observe des phénomènes météo de plus en plus violents et des épisodes de précipitations intenses", a souligné Christine Berne.

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