Maglor – 12 septembre 2025. L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, vendredi, par 142 voix pour, 10 contre et 12 abstentions, la « Déclaration de New York » visant à relancer la solution à deux États, Israël et Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.
Ce texte est l’aboutissement d’une conférence internationale coprésidée par la France et l’Arabie saoudite du 28 au 30 juillet dernier, au siège de l’ONU. Malgré l’absence remarquée d’Israël et des États-Unis, qui avaient boycotté les travaux, plus d’une centaine de délégations avaient soutenu l’initiative.
Un appel à la fin de la guerre à Gaza
La déclaration exprime la volonté des signataires « d’agir collectivement afin de mettre fin à la guerre à Gaza et de parvenir à un règlement juste, pacifique et durable du conflit israélo-palestinien ». Elle avertit que, sans garanties internationales solides, « le conflit s’aggravera et la paix régionale restera insaisissable ».
Le texte stipule également que, dans la perspective de la fin des hostilités, le Hamas devra remettre ses armes à l’Autorité palestinienne, avec l’appui de la communauté internationale. Cette étape est considérée comme essentielle à la création d’un État palestinien souverain et indépendant.
Une majorité déterminée malgré les divisions
Si le rejet d’Israël et des États-Unis rappelle les fractures persistantes, l’adoption de la déclaration – accueillie par des applaudissements nourris – illustre la volonté d’une large majorité des États membres de l’ONU de relancer un processus de paix enlisée depuis des années.