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Immigration : Quand le parti de Mélenchon s'allie à l'extrême droite, la langue de bois s'étire

Immigration : Quand le parti de Mélenchon s'allie à l'extrême droite, la langue de bois s'étire

C'est la polémique politique du jour: des historiques du PS accusent la Nupes d'avoir modifié sa motion de censure au sujet de l'immigration pour plaire à l'extrême droite et faire risette à Marine Le Pen. Bien sûr, l'extrême gauche et la Nupes démentent.

C'est sur Twitter que l'accusation a été lancée contre la Nupes. Et le coup est venu du Socialiste François Kalfon. "On me dit dans l’oreillette que LFI a fait retirer toute mention positive à l’immigration pourtant présente dans la motion de censure de la gauche pour permettre au RN de la voter", écrit-il.

L'ancien conseiller régional d'Ile-de-France a mis le feu aux poudres et, dans la foulée, l'ancien Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a demandé, toujours sur Twitter, des éclaircissements. "La direction du Parti Socialiste doit faire la lumière sur le fait que LFI ait retiré de la motion de censure de la Nupes toute référence positive à l’immigration pour permettre le vote du RN. Si c’est le cas, cette direction (du PS) doit suspendre sa participation à la NUPES".

Des accusations qui interviennent alors que, ce lundi soir, le Rassemblement National a, à la surprise générale, décidé de voter la motion de censure présentée par la Nupes alors même que le groupe présidé par Marine Le Pen déposait, quelques minutes plus tard, sa propre motion de censure.

Ces accusations ont été bien sûr démenties par les principaux dirigeants de la Nupes. Mais pouvaient-ils faire autrement ? La lanque de bois a connu plein succès du côté d'une partie des socialistes. Boris Vallaud, président du groupe PS à l'Assemblée Nationale, a ainsi répondu à Cambadélis: "Non, c'est faux. Entre socialistes, on peut s'appeler avant de tweeter", a-t-il aussi conseillé à son ancien dirigeant.

"C’est une fake news totale. Il n’en a jamais été question", indiquait le député socialiste Arthur Delaporte à l'Huff Post.

"Je ne sais pas si la parole des promoteurs de la déchéance de nationalité peut vraiment être prise en compte en général, et dans ce cas de figure en particulier", taclait aussi auprès du HuffPost une élue EELV en répondant à François Kalfon.

Les vierges effarouchées du PS peuvent s'alarmer comme elles veulent. Mais qui vont-elles convaincre ?

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