Maglor - L’ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a livré un message ferme et sans équivoque lors de ses récentes interventions à New York : le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le Sahara « est la seule solution viable, réaliste et durable » au conflit. Pour le diplomate marocain, aucune alternative crédible n’existe aujourd’hui dans le cadre du processus politique mené par l’ONU.
« Le référendum est enterré depuis plus de 25 ans »
Face aux membres du Conseil de sécurité, Omar Hilale n’a pas mâché ses mots.
« Le référendum n’est plus à l’ordre du jour. Il est politiquement et juridiquement enterré depuis plus d’un quart de siècle », a-t-il rappelé. Selon lui, le dossier saharien a basculé depuis longtemps vers une logique de solution négociée, fondée sur le compromis et le réalisme.
Le diplomate a souligné que plus d’une centaine de pays soutiennent désormais la proposition marocaine d’autonomie, considérée comme « sérieuse, crédible et conforme au droit international ».
Un soutien international en expansion
Pour Omar Hilale, l’ouverture de consulats à Laâyoune et Dakhla par plusieurs pays d’Afrique, des Caraïbes, du monde arabe et d’Asie constitue une preuve tangible :
« Ces consulats ne sont pas symboliques. Ils reflètent un positionnement clair : celui de la reconnaissance du Sahara comme partie intégrante du territoire marocain. »
Il a également rappelé que le Conseil de sécurité traite la question du Sahara dans le cadre du Chapitre VI de la Charte des Nations unies, confirmant que le dossier se trouve dans une logique de règlement pacifique, et non coercitif.
Développement, stabilité et intégration africaine
Au-delà du volet politique, Hilale a insisté sur la transformation profonde des provinces du Sud :
« En 50 ans, le Sahara marocain est devenu un pôle de stabilité, un hub d’intégration africaine et un espace de développement partagé », a-t-il déclaré.
Investissements massifs, infrastructures modernes, projets énergétiques, ports stratégiques et essor universitaire : ces avancées, selon lui, démontrent que l’autonomie n’est pas seulement un projet institutionnel, mais un modèle de développement régional.
L’appel à un rôle constructif de l’Algérie
Sans citer directement Alger, l’ambassadeur a rappelé que « toute solution durable nécessite l’implication sincère de toutes les parties prenantes ». Il a souligné que la position marocaine reste ouverte au dialogue, mais dans le cadre exclusif défini par l’ONU.
« Une solution de paix et d’avenir »
Omar Hilale conclut en affirmant que l’Initiative marocaine d’autonomie demeure l’unique option réaliste pour clore définitivement ce différend régional :
« L’autonomie sous souveraineté marocaine n’est pas un slogan. C’est une solution de paix, conforme au droit international, et capable de répondre aux aspirations des populations sahariennes. »