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Les musiques amazighes à Agadir

L’Institut français d’Agadir a choisi le 13 janvier, date de célébration du Nouvel An amazigh, pour clôturer en musique et en public la résidence artistique « Tekchbila ».

(Photo de couverture : La chanteuse marocaine Meryem Aassid).

Commencé en avril 2021 dans la région de Souss-Massa, dans le sud du Maroc, le projet rassemble producteurs de musique électronique marocains, artistes amazighs contemporains et troupes amazighes locales, avec pour objectif de mieux faire connaître les musiques amazighes du Maroc.

Le concert du 13 janvier permettra de montrer le résultat d’un an de travail lors d’un concert agrémenté d’une exposition multimédia et accompagné d’un vidéo-jockey. Parmi les artistes présents, la chanteuse de jazz Meryem Aassid, dont la voix sublime est à découvrir absolument.

Tekchbila est un projet de résidence qui a été concrétisé dans sa première édition en avril 2021 dans la région de Souss Massa au sud du Maroc, en rassemblant quatre producteurs de musique électronique marocains, quatre troupes amazighes locales et deux artistes amazighs contemporains. Pendant deux semaines, des séances d’enregistrement et de production ont eu lieu en vue de transposer les deux paysages sonores, dans le but de promouvoir les musiques de Souss par le biais la musique électronique ; mais aussi pour constituer une archive sonore répertoriant les musiques Amazighes du Maroc. Par la même occasion, des chercheurs et académiciens ont été invités pour discuter de l’état de la musique Amazighe dans la région et les modalités de sa transmission intergénérationnelle.

Presque un an après, à l’occasion du nouvel an amazigh, cette occasion est mise à profit pour proposer une restitution de ce projet sous forme de concert musical alliant musique électronique et amazighe de Souss, accompagné d’une performance de VJ-ing et une exposition multimédias (photo, vidéo et son) ; le but étant de mettre en avant la richesse du patrimoine musical de la région.

 

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