
Dans un contexte international marqué par l’instabilité et le terrorisme, le Maroc se distingue par la solidité de ses services de renseignement, la DGST et la DGED. Pourtant, leur efficacité fait souvent l’objet de critiques idéologiques ou infondées. Alors qu’un service occidental est qualifié de modèle lorsqu’il réussit, un service africain est suspecté, voire diabolisé.
Le Maroc n’échappe pas à cette hypocrisie. Ses services sauvent des vies, ici et ailleurs. Après les attentats de Paris en 2015, c’est grâce à des informations marocaines que Salah Abdeslam a été localisé en Belgique. Düsseldorf, Madrid, les Pays-Bas… des alertes venues de Rabat ont permis de déjouer des attentats, protégeant des centaines de civils. Cette efficacité ne relève ni du hasard ni de la chance : elle est le fruit d’une doctrine claire, fondée sur l’anticipation, la coordination et la coopération internationale, et opérée dans un cadre légal strict.
Pourtant, au lieu d’être reconnue, cette réussite dérange. Certains médias et cercles intellectuels persistent à colporter rumeurs et accusations infondées. Corruption, espionnage, Pegasus… le Maroc est accusé de ce qu’il accomplit avec professionnalisme et responsabilité. La réalité est pourtant simple : le Royaume agit pour protéger sa souveraineté et celle de ses partenaires. Là où d’autres échoueraient, le Maroc intervient avec efficacité et discrétion.
Le renseignement n’est pas un luxe : il est l’ossature de la souveraineté, la dernière ligne de défense contre les menaces transnationales. Et si le Maroc cessait d’alerter ses partenaires européens, qui comblerait ce vide ? La réponse est brutale : personne.
Il est temps que la société nationale assume son rôle et adopte une posture consciente : soutenir les services de renseignement n’est pas un acte de complaisance, mais un gage de sécurité, de stabilité et de souveraineté. Le Maroc n’est pas un problème : il est une solution. Et sa réussite, loin d’être un scandale, devrait être un modèle pour toute l’Afrique.