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Des bus à hydrogène pour Metz

Metz Métropole a présenté le projet de troisième ligne de son réseau de bus à haut niveau de service, représentant un investissement de 65 millions d’euros. Le matériel roulant qui circulera à l’horizon 2025 sur les 10,2 kilomètres de ligne, fonctionnera à l’hydrogène.

François Grosdidier, président de Metz Métropole, a présenté le projet destiné à connecter, à l’horizon 2025, le centre-ville de Metz aux communes de Marly et Montigny-lès-Metz, au sud de l’agglomération.

L’investissement de 65 millions d’euros est décrit par l’élu comme « le meilleur compromis » possible entre les enjeux budgétaire et de desserte urbaine.

Alors que les BHNS circulent majoritairement en site propre sur les lignes A et B inaugurées en 2013, ces derniers alterneront entre site propre, voie unidirectionnelle réservée et insertion dans le trafic routier sur les 10,2 kilomètres de la nouvelle ligne (19 stations).

« Nous avons été attentifs à optimiser les finances de la collectivité », résume Béatrice Agamennone, vice-présidente Mobilité et Transports.

Le choix de l’hydrogène

Un des points saillants du projet réside dans le choix de la mobilité hydrogène. Parallèlement aux 32 millions d'euros d’investissement en infrastructures, la collectivité territoriale va mobiliser 21 millions d’euros pour l’acquisition de rames à hydrogène. « Cette troisième ligne permet d’atteindre une taille critique justifiant l’installation d’un centre de production d’hydrogène », éclaire François Grosdidier. Parallèlement, un nouveau dépôt devrait voir le jour au sud, sur l’ancienne base aérienne du plateau de Frescaty.

C'est une des conséquences concrètes de la convention signée entre l’Eurométropole, le réseau de distribution d’électricité UEM et le groupe d’ingénierie John Cockerill, ce lundi 18 octobre 2021.

Celle-ci prévoit la création d’une filière hydrogène qui vise à produire à partir d’énergies renouvelables, ainsi que de produire et de consommer de l’hydrogène renouvelable.

 

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