Dimanche 12 novembre, au moins 1.500 personnes étaient réunies sur la place Stanislas à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Une mobilisation contre l’antisémitisme, la haine, le racisme. Beaucoup de monde également à Metz en Moselle, "pour un rassemblement citoyen".
(France 3) - Dimanche 12 novembre 2023, en fin de matinée, devant l’Hôtel de ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle), place Stanislas, il y avait beaucoup de monde. Au moins 1.500 personnes. Une mobilisation contre l’antisémitisme, la haine, le racisme, et pour la libération des otages retenus par le Hamas.
Parmi les participants, des artistes. Charlélie Couture, chanteur, compositeur, peintre, écrivain. "Être un artiste, c'est bien, mais être un homme, c'est mieux. Et je considère que l’universalité des valeurs que je défends dépasse largement les frontières de ce que l’on défini comme étant la religion. Moi, je pense que ce qui nous relie, ce sont des valeurs d’humanité. C’est pour ça que je suis là aujourd’hui, indépendamment de toutes les violences".
Et parmi les autres participants, l'ancien maire de Nancy, André Rossinot, mais aussi beaucoup d'anonymes. "Je pense que c’est important pour la République, pour la Nation dans son ensemble. C’est un sursaut républicain. Chaque personne est là en tant que citoyen", dit un participant.
Un peu plus tôt dans la matinée, à Metz en Moselle, partis politiques et élus, de gauche comme de droite, étaient présents.
"Je suis heureux de voir qu’il y a beaucoup de monde ce matin. On a parfois le sentiment que l’actualité de ces derniers jours a effacé l’horreur absolue de l’attentat du Hamas, qui a été le premier pogrom depuis la fin de la Shoah", raconte François Grosdidier, maire de Metz. "On vit dans un monde et dans notre société de plus en plus tendu, les gens se replient parfois sur des identités des communautés, c'est tangible".
Un rassemblement citoyen organisé "pour la paix républicaine et contre l’antisémitisme" qui a rassemblé là aussi beaucoup de monde. "C’est important de voir que beaucoup de monde vient apporter son soutien à la communauté juive et il faut rassembler. Malheureusement, certains ont choisi de ne pas venir", dit Bruno Fiszon, grand-rabbin de Metz et de la Moselle. "Je pense qu’ils sont très minoritaires dans notre pays".