L’attribution par la FIFA de la Coupe du monde 2022 au Qatar a fait l’objet de nombreuses polémiques sur lesquelles on ne reviendra pas ici. Mais il est probable qu’elle ne ressemblera à aucun autre Mondial. Pourquoi ?
La Coupe du monde en Russie fut riche en surprises : du gardien de but iranien qui sauva le penalty de Ronaldo, à l’élimination précoce de l’Allemagne, en passant par les quarts de finale et bien sûr la deuxième mi-temps passionnante entre la Belgique et le Japon. Et bien sûr la victoire de la France ! Au moment où le Mondial 2018 est terminé, les regards se tournent déjà vers le Qatar, qui accueillera en novembre 2022 le premier tournoi à avoir lieu dans la région.
Le Qatar est l’un des plus petits pays du monde : avec une superficie de 11 586 km2, plus petite que celle des îles Falkland (propriété du Royaume-Uni) ou de l’État américain du Connecticut, c’est sans conteste le plus petit pays à accueillir ce tournoi créé il y a 88 ans. Il sera également exceptionnel pour au moins cinq autres raisons.
1 - Des stades climatisés
Les organisateurs ont déclaré que tous les stades de la Coupe du monde au Qatar seront climatisés. Le Qatar a annoncé la construction de huit stades pour sa Coupe du monde – pour un coût estimé à environ huit à dix milliards de dollars chacun – et tous climatisés. En avril 2017, le Qatar a réduit le budget initial de 40 à 50 %, pour promouvoir la « responsabilité financière », a fait savoir Hassan al-Thawadi, responsable qatari à la tête du comité d’organisation du Mondial. Certains des stades du Qatar remportent des distinctions architecturales. Le stade Al-Rayyan, par exemple, a été désigné « stade de l’année » par le Congrès mondial des stades en 2016. Le stade Ras Abu Aboud, à Doha, sera construit à partir de containers maritimes modifiés.