Maglor - Une attaque massive et sans précédent menée par l’Iran contre Israël dans la nuit de dimanche a déclenché des tensions régionales et suscité des appels à la retenue de la part de dirigeants du monde entier.
L'attaque, qui aurait été lancée avec des centaines de drones et de missiles, représente la première offensive directe de l'Iran contre le territoire israélien. Elle aurait été déclenchée en réponse à une frappe contre le consulat d’Iran à Damas le 1er avril, imputée à Israël.
Israël est resté en état d'alerte après avoir affirmé avoir « déjoué » cette opération. Les États-Unis ont appelé à la retenue, soulignant qu'ils ne voulaient ni d’une « escalade » ni d’une « guerre étendue avec l’Iran ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU s'est réuni en urgence à la demande d'Israël, tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné « une grave escalade », rejoignant de nombreux pays comme la France et l’Allemagne dans cette condamnation.
L'attaque, baptisée « Promesse honnête » par l'Iran, a ciblé plusieurs sites en Israël. L'armée israélienne a affirmé avoir intercepté 99% des tirs vers son territoire. Cependant, quelques missiles balistiques ont touché légèrement une base militaire, causant des blessés légers et une fillette de 7 ans placée en soins intensifs.
En parallèle, des alliés de Téhéran, dont le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont également lancé des attaques en direction d'Israël.
Face à ces développements, plusieurs pays ont appelé à la retenue pour éviter une escalade régionale. Le G7 a unanimement condamné l'attaque iranienne et a affirmé son « plein soutien » à Israël.
Pendant ce temps, la guerre se poursuit dans la bande de Gaza, avec un bilan alarmant de morts et de blessés. Le Hamas, au pouvoir dans la région, a rejeté les propositions de trêve, exacerbant les tensions dans la région.
La situation reste volatile alors que les dirigeants du monde cherchent des moyens de désamorcer les tensions et de prévenir une escalade régionale dangereuse.