Maglor - À l’occasion de la 79e session de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), organisée du 15 au 19 septembre 2025 à Vienne, l’Algérie a relancé le dossier des essais nucléaires français menés dans le Sahara entre 1960 et 1966.
En marge de cette rencontre, la délégation algérienne a tenu une réunion spéciale pour rappeler les conséquences sanitaires et environnementales de ces expériences et exiger de Paris la déclassification intégrale des archives. Alger demande notamment la remise de cartes précises indiquant l’emplacement des sites d’enfouissement des déchets radioactifs et du matériel militaire contaminé.
Les experts présents ont souligné les séquelles persistantes sur les populations et les écosystèmes sahariens. Un documentaire projeté à Vienne a illustré l’état actuel des sites, renforçant l’appel à une coopération internationale pour leur réhabilitation.
L’Algérie insiste sur la responsabilité historique et morale de la France, qu’elle exhorte à contribuer à l’indemnisation des victimes et à la dépollution des zones concernées. Cette interpellation à Vienne confirme la volonté d’Alger de maintenir le sujet au cœur des discussions bilatérales et de l’agenda international.