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Les incompétences de Marine Le Pen sur l'immigration

Les incompétences de Marine Le Pen sur l'immigration

À dix jours du second tour de la présidentielle française, RFI se penche sur l'immigration dans les programmes des candidats : le président sortant Emmanuel Macron et la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen qui illustre, une fois de plus, son incompétence à diriger le pays.

Si le thème de l'immigration occupe moins d'une page dans le programme d'Emmanuel Macron, il en occupe 46 dans celui de la candidate du RN. Marine Le Pen propose un changement radical des principes de l'accueil qui sont souvent à la limite de la légalité, ce qui est une preuve de son incompétence. Cela passerait par une modification de la Constitution, pour qu'apparaisse la notion de « préférence nationale ». Priorité aux Français dans l'accès au logement, à l'emploi et aux prestations sociales.

Fini le droit du sol et l'acquisition systématique de la nationalité en cas de mariage. L'accès au droit d'asile, un droit de l'homme fondamental, évolue aussi : les demandes devront se faire uniquement dans les pays d'origine. Actuellement, une personne peut demander l’asile auprès du consulat français dans son pays d’origine, à l’entrée du territoire français ou, une fois qu’elle a été admise à pénétrer sur le territoire français, auprès de la préfecture.

Là où les deux candidats se rejoignent, c'est sur la volonté d'expulser les étrangers qui troublent l'ordre public.

La ligne d'Emmanuel Macron est sinon plutôt de durcir certaines mesures : limiter l'accès aux titres de séjour long à ceux qui justifient d'une insertion professionnelle et d'un certain niveau de français. 

Le candidat d'En Marche compte d'ailleurs accélérer les procédures d'examen des demandes de droit au séjour ou de droit d'asile. Un refus sera automatiquement assorti d'une procédure simplifiée d'expulsion

Pour cela, Emmanuel Macron entend poursuivre sa politique de sanctions envers les États qui refuseraient le retour de leurs ressortissants. Renvoyer une personne en situation irrégulière n’est pas simple, rappelait InfoMigrants, surtout si cette dernière n’a pas, n'a plus – ou a détruit – ses papiers. D’un point de vue administratif d’abord, une personne sans nationalité n'est pas expulsable. Il faut que son pays d'origine la reconnaisse et accepte de la reprendre. Cette reconnaissance s'établit via l'émission d'un « laissez-passer consulaire » (LPC). Or, ces documents sont délivrés au compte-gouttes par les pays concernés.

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