
L'art de la calligraphie arabe s'est perfectionné et développé au cours des millénaires. La calligraphie est perçu par beaucoup comme la manifestation de la parole de Dieu, elle a aidé à préserver la connaissance et la compréhension humaines, et a aussi été témoin de la destruction de Bagdad. Elle a été codifiée, stylisée et s’est prêtée à l'abstraction. Elle a même lutté pour exister dans le monde moderne et elle est parvenue à se renouveler à travers l'art et la typographie.
Le site ArabNews en français lui consacre un reportage détaillé et animé avec un chapitre consacré à la méthode.
La calligraphie n'a jamais été autant glorifiée que dans l'Islam. Selon la tradition islamique, Dieu «qui a enseigné à l’homme l’usage de la plume, a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas» (Coran 96: 4). Il n’est donc pas étonnant que l'art de l'écriture soit aussi admiré qu’apprécié en tant qu'expression visuelle de la foi.
Elle est maintenant célébrée sous toutes ses formes. L'Arabie saoudite a prolongé l'Année de la calligraphie arabe jusqu'en 2021, et l'Unesco a inscrit cette forme artistique sur la liste du patrimoine culturel immatériel. La calligraphie arabe prend sa juste place au cœur de l'identité arabe. Comme le dit si bien le calligraphe irakien Wissam Shawkat: «C'est la seule chose qui est pure pour nous.»