Maglor - La réunion tripartite qui s'est tenue le 21 avril entre le président tunisien Kaïs Saïed, son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune et le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed El Menfi, a suscité un vif intérêt parmi les populations. Des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux concernant une potentielle collaboration entre les pays voisins pour la suppression des passeports et l'adoption d'une monnaie commune.
Ces informations ont émergé à la suite de la réunion tripartite qui a permis de sceller des accords de coopération importants en matière de sécurité et d’économie. Cependant, il est crucial de démêler les faits des rumeurs. Bien que la rencontre ait eu lieu à Tunis le 21 avril 2024 à l'initiative du président tunisien, aucune décision officielle concernant l'instauration d'une monnaie commune n'a été prise.
Le communiqué officiel de la réunion a mis en avant la coopération et le partenariat renforcés entre les trois nations, notamment dans le domaine de la sécurité. Des équipes de travail conjointes seront établies pour sécuriser les frontières communes, lutter contre les flux migratoires irréguliers et les activités criminelles transfrontalières. La promotion des investissements communs dans des secteurs stratégiques tels que l'énergie et l'agriculture était également au cœur des discussions.
Bien que des mesures visant à faciliter la circulation des personnes et des biens, ainsi que le développement des régions frontalières, fassent partie des accords, l'idée d'une monnaie commune n'a jamais été évoquée officiellement. La création d'une zone monétaire commune présenterait des défis économiques et politiques majeurs, nécessitant une coordination approfondie et des réformes structurelles importantes.
En résumé, si la réunion tripartite a permis de conclure des accords de coopération significatifs, les rumeurs concernant la suppression des passeports et l'adoption d'une monnaie commune ne reposent sur aucune base concrète. Le communiqué conjoint sanctionnant la réunion tripartite et les déclarations des responsables des trois pays n’ont fait aucune mention d'un tel projet.