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La Suisse, l'autre pays d'accueil pour les étudiants marocains

La communauté estudiantine et scientifique marocaine en Suisse est importante et très présente, a fait savoir l’Ambassadeur de Suisse au Maroc, Guillaume Schereur, dans une interview accordée à Hespress Fr, à l’occasion du centenaire de la présence diplomatique suisse dans le Royaume. 

Citant l’exemple de l’une des prestigieuses écoles polytechniques au monde située en Suisse, l’École Polytechnique Fédéral de Lausanne (EPFL), le diplomate a précisé que l’école accueille quelque 106 ou 107 nationalités d’étudiants et de scientifiques, parmi lesquelles la communauté marocaine est classée 3e, après la France (2e) au vu de la proximité géographique et culturelle, et la Suisse classée évidemment première.

« J’ai parlé de l’école polytechnique fédérale de Lausanne et la communauté marocaine en Suisse. Cette école, qui est l’une des meilleures au monde pour tout ce qui est du domaine des sciences au sens large, a la chance d’avoir une importante communauté d’étudiantes et d’étudiants marocains. Il y a vraiment une très forte présence d’étudiants scientifiques marocains en Suisse. Et c’est aussi là-dessus qu’on peut créer des ponts et des passerelles entre les deux pays», a expliqué l’ambassadeur.

Fier de l’amitié qui lie les deux pays, le diplomate a exprimé sa joie d’avoir d’excellents contacts avec l’Association des Alumni marocains de l’EPFL au Maroc « qui essaie de perpétuer cette relation bilatérale d’amitié, d’estime entre les deux payse », dont le diplomate estime qu’on peut profiter.

Parlant des différences et similitudes entre le Maroc et la Suisse, Guillaume Schereur évoque d’abord la grande superficie du Maroc, mais aussi sa culture aux divers affluents, qui est semblable à la Suisse.

« À chaque fois que je visite une région du Maroc et je rencontre le Wali, je lui dis que son territoire est plus grand que le territoire suisse dans son ensemble. Mais ce qu’on partage très clairement, c’est cette diversité culturelle. Vous parlez plusieurs langues, c’est aussi le cas de la Suisse, on a quatre langues. Là, il y a aussi des éléments de rapprochement où on est très tôt, dans notre jeunesse, habitué à ce qu’on ne soit pas exclusivement dans un ou un autre mode de pensée», a conclu le diplomate.

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