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Le Consul général du Maroc en région Centre encourage les investisseurs régionaux à découvrir les opportunités dans son pays

De l’aéronautique à l’industrie automobile ou l’agroalimentaire, le Maroc offre des opportunités d’investissement pour les entreprises de la région Centre-Val de Loire.

« Alors que la pandémie du coronavirus ne cesse de bloquer le développement économique du monde, le royaume du Maroc continue, depuis près de vingt ans, d’être une destination économique attrayante pour les entreprises et les investisseurs. » C’est ce discours que développe le consul général du royaume chérifien à Orléans, Kamal El Mahdaoui.

Outre son action auprès de la communauté marocaine en région Centre-Val de Loire, depuis trois ans, le diplomate marocain multiplie les actions et les rencontres avec les élus, les chambres consulaires et les chefs d’entreprises pour rappeler les opportunités existantes au Maroc.

Le quotidien régional, Le Berry Républicain, a interviewé le consul

(BR) - Comment pouvez-vous présenter ce qui se passe au Maroc, sur le plan économique, aux investisseurs de la région Centre-Val de Loire ?

(Kamal El Mahdaoui) - Je crois qu’il est inutile de présenter le Maroc au Français. Ceci dit, outre le Maroc touristique, je peux confirmer l’existence d’opportunités économiques à saisir. Les avantages de venir au Maroc s’expliquent d’abord par la proximité géographique. Nous sommes situés seulement à quatorze kilomètres de l’Europe. Nous en sommes séparés par le détroit de Gibraltar. Ces dernières années, le Maroc est devenu une plateforme incontournable pour les investisseurs et aussi pour la délocalisation des entreprises françaises et européennes.

Le Maroc est aussi un hub régional pour entrer en Afrique. Il joue un rôle important pour tous ceux qui souhaitent élargir leur vision sur l’immense marché africain. Troisièmement, notre pays a signé plusieurs accords de libre-échange avec l’Union européenne, depuis 2000, ce qui lui donne un statut avancé dans la politique européenne de voisinage. Depuis des années, notre pays travaille avec l’Europe sur le rapprochement réglementaire pour faciliter les déplacements des entreprises des deux côtés de la Méditerranée. En juillet 2019, un accord économique avec 54 pays est entré en vigueur, encourageant leurs entreprises à venir s’installer chez nous dans des secteurs porteurs.

Quelles sont les réformes économiques réalisées par le Maroc ?

Le Maroc a procédé à plusieurs réformes sectorielles capables d’attirer des entreprises étrangères et notamment en Centre-Val de Loire. Des avantages fiscaux et un accompagnement de qualité sont proposés à ces investisseurs qui choisissent des départements et des régions en plein essor. Cela se trouve dans les exonérations de certaines contributions sociales, des facilités de rapatriement des capitaux ou bénéfices. Le Maroc a gagné sept places et se classe 53e mondial, 3e dans le monde arabe et en Afrique et 1er en Afrique du Nord selon le classement de Doing Business 2020. Là où il y a de l’optimisme, il y a la confiance.

Quels sont les secteurs porteurs actuellement au Maroc ?

Dès le début de la crise sanitaire mondiale, l’année dernière, le monde entier a reconnu l’efficacité du Maroc dans la production des masques dont on était rapidement exportateur. Cela montre encore la solidité des entreprises marocaines. Depuis le mois de juillet, et suite du discours royal, le Maroc a lancé un plan de relance de 120 milliards de dirhams (*) pour accompagner le retour de la croissance post-Covid. Ce qui représente 11 % du PIB du pays.

Le Maroc prend de la vitesse dans cette nouvelle économie mondiale. Le pays construit aussi un modèle économique plus inclusif et social. Le Maroc a su aussi sauver les emplois existants pendant la crise tout en protégeant les entreprises. La coopération entre la région Centre-Val de Loire et celle de Fès-Meknès est excellente et exemplaire. Depuis quatre ans, des actions sont mises en place entre les universités, l’agriculture, l’économie sociale et même la culture. Nous accompagnons les entreprises aussi grâce à la logistique aérienne. Un projet de ligne aérienne entre Châteauroux et Tanger est à l’étude. Il avance très bien en lien avec la mairie et la Métropole. On compte ajouter une deuxième ligne entre Tours et Marrakech. Les chefs d’entreprises nous ont exprimé leur volonté de renforcer cette liaison car Tanger constitue le point de départ vers Casablanca et jusqu’à Agadir grâce au futur TGV qui arrose déjà Casablanca. Les investisseurs peuvent nous contacter et nous chargerons de les orienter ainsi que notre ambassade à Paris.

Ahmed Taghza (Le Berry Républicain)

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