Selon la presse marocaine, l'ambassade du Maroc en Belgique serait impliquée dans une affaire de spoliation immobilière.
Malgré les efforts de lutte contre le phénomène de spoliation immobilière, certaines affaires révèlent l’ingéniosité des spoliateurs pour inventer de nouvelles méthodes pour enfreindre la loi et s’emparer illégalement et illégitimement de biens d’autrui. C’est ce qu’explique le journal Assabah dans son édition du vendredi 18 mai, en se référant à une affaire qui a été présentée récemment devant le tribunal de première instance de Salé et qui présente tous les signes d’un nouveau scandale.
Dans les faits, il semblerait que les mis en cause aient utilisé des cachets appartenant au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Les enquêtes préliminaires réalisées par la police judiciaire et le juge d’instruction ont démontré l’existence de preuves irréfutables quant à l’utilisation de cachets du ministère pour spolier des biens appartenant à une personne détenue à la prison de Kénitra. Un bien qui vaut dans les 100 millions de dirhams.
Selon les sources d’Assabah, l’escroc a utilisé une procuration falsifiée portant le cachet d’un des consulats du Maroc en Belgique. Il s’est adressé par la suite au ministère des Affaires étrangères à Hassan à Rabat, malgré le fait que le document comporte de fausses données. Le vrai propriétaire s’est plaint et a précisé qu’il était détenu à la prison au moment de la réalisation de la procuration. Le journal précise aussi que cette affaire met également en cause un notaire de la ville d’El Jadida. Ce dernier, qui a été entendu dans un premier temps en qualité de témoin, a expliqué aux enquêteurs que la procuration qui lui a été soumise disposait de toutes les caractéristiques d’un document authentique.
Quant au principal accusé, il a soutenu devant les enquêteurs que la procuration était bien authentique et que la victime présumée de cet acte de spoliation avait fait de fausses déclarations pour se venger.