
📍Genève Suisse
Tentatives de désinformation et de manipulation des faits dans l’affaire du décès des touristes.
[Royal Kahal Beach : Belize]
Le 22 février 2025, trois femmes américaines – Kaoutar Naqqad (23 ans), Imane Mallah (24 ans) et Wafae Elarar (26 ans) – ont été retrouvées mortes dans des circonstances mystérieuses au complexe hôtelier Royal Kahal Beach à San Pedro, Belize. Les victimes, originaires de Revere, Massachusetts, et de descendance marocaine, s’étaient rendues à San Pedro pour des vacances de cinq jours.
Connues pour leur foi musulmane pratiquante, leur mode de vie sobre et leurs grandes réussites académiques et professionnelles, elles étaient décrites par leurs amis comme des personnes responsables et dotées d’une grande moralité.
Dès l’annonce de leur décès, la presse bélizienne a tenté de promouvoir l’idée d’une overdose de drogue comme cause de la tragédie. Cette même version a été adoptée par les premières déclarations de la police, qui s’est efforcée d’orienter l’enquête dans cette direction. Cependant, cette explication a rapidement été rejetée par l’opinion publique internationale, qui y a vu de nombreuses contradictions, notamment en raison de plusieurs éléments soulevant des doutes quant à sa crédibilité.
Face à l’intensification des pressions et des doutes à l’échelle internationale, le commissaire de police a introduit un nouvel élément dans l’affaire : la tequila. Une nouvelle tentative de détourner l’attention.
Après avoir annoncé que la cause du décès était un œdème pulmonaire dû à une accumulation de fluides, M. Chester Williams, commissaire de police et plus haute autorité sécuritaire du Belize, a affirmé lors d’une interview que les victimes avaient acheté de la tequila, suggérant qu’elle aurait pu être à l’origine de leur mort. Selon lui, cela aurait pu être causé par une consommation excessive, entraînant des déséquilibres hydriques mortels dans l’organisme, ou bien parce qu’elle aurait été contaminée par des substances toxiques – une hypothèse manifestement destinée à détourner les soupçons d’autres causes possibles.
Pour renforcer cette version, le commissaire a évoqué un incident similaire survenu en novembre 2024 au Laos, où six touristes ont perdu la vie après avoir consommé de l’alcool contaminé au méthanol. Parmi eux figuraient deux Australiens, deux Danois, un Britannique et un Américain, dont la plupart avaient entre 19 et 20 ans.
Dans une tentative évidente d’écarter la piste la plus plausible – une fuite de monoxyde de carbone – les autorités ont cherché à exclure définitivement cette hypothèse, malgré l’insistance de l’opinion publique internationale. Cette dernière s’appuie notamment sur des photos montrant des chauffe-eaux à gaz installés dans les chambres du complexe hôtelier, renforçant fortement la possibilité que ce soit la véritable cause du décès des trois jeunes femmes.
Â

Â
Des preuves numériques révèlent de nouveaux détails sur la mort des touristes du Royal Kahal Beach Resort
Â
L’énorme contradiction dans les déclarations du commissaire de police, M. Williams Chester, a suscité de vifs doutes au sein de l’opinion publique internationale, l’incitant à agir pour recueillir des preuves et vérifier les faits liés aux circonstances du décès des touristes au Royal Kahal Beach Resort.
Dans ce contexte, un groupe de chercheurs a entrepris d’examiner toutes les ressources visuelles disponibles concernant les chambres du complexe. Il a ainsi été révélé que plusieurs vidéos, auparavant publiées sur TikTok, montraient en détail les chambres et l’infrastructure de l’établissement. Toutefois, ces contenus ont été supprimés de manière soudaine et inexpliquée. Malgré cela, l’opinion publique a réussi à télécharger et à conserver toutes ces preuves numériques, avec l’intention de les soumettre aux autorités compétentes aux États-Unis afin de garantir une enquête approfondie et indépendante.
Par ailleurs, un autre groupe de chercheurs a analysé les informations accessibles sur le site officiel du Royal Kahal Beach Resort. Il a ainsi été confirmé de manière indéniable que le système de production d’eau chaude dans toutes les suites repose sur des chauffe-eaux à gaz à allumage instantané. Cette découverte renforce considérablement l’hypothèse d’une intoxication au monoxyde de carbone, un gaz incolore et inodore aux effets mortels lorsqu’il est inhalé dans un espace clos sans ventilation adéquate.
Ces preuves numériques et techniques constituent un élément clé pour réorienter l’enquête vers les causes les plus logiques et scientifiquement fondées du décès des victimes. Elles soulignent également l’urgence d’une enquête internationale impartiale, à l’abri de toute tentative de désinformation ou de dissimulation d’une éventuelle négligence de la part des autorités concernées.
Â
Partie 4 { Ă suivre }
Pour consulter les détails de l’affaire, veuillez visiter :
https://maglor.fr/mre/contradictions-dans-le-recit-de-la-police-belizienne-lopinion-publique-internationale-met-en
Â
