Saaid AMZAZi, un des ministres de l’élite du gouvernement actuel reconnaissez son effort au lieu de "to tease"
ELKHANCHOUFI Abdessalam
D’après Série-Teaser, "Saaid AMZAZI, le mauvais élève de la classe gouvernementale". D’abord c’est quoi le Teaser ? De l'anglais "to tease", signifie "embêter", "enquiquiner". Là, ça dépasse l’embêtement, c’est plutôt désinformer sur un ministre particulièrement actif au sein d’un ministère stratégique et en dépit des conditions sanitaires particulières qu’a connu son mandat.
Mauvais élève, pourquoi ? sur quels critères ? d’après quelle (s) étude (s) ? par rapport à qui ? ses prédécesseurs ? quel enjeu derrière ce qualificatif ? en ce moment tout particulièrement ?
Partant de sa page Facebook, comme personnalité politique, celle-ci peut être consultée par tout citoyen qui en dehors de son contenu, il est particulièrement remarquable voire impressionnant de constater les activités journalières incluant les week-ends avec dates à l’appui, et qui se déroulent pratiquement dans toutes les régions du Maroc.
Quelle que soit la nature de l’activité réalisée et en dehors de toute évaluation de celle-ci, être présent physiquement, actif de façon quotidienne, régulière et assidue sans faille aucune, n’est jamais la prérogative d’un mauvais élève.
Toujours à travers le Facebook, un dispositif qui à priori n’est pas un outil politique ni administratif, utilisé pour exprimer la parole individuelle de l’internaute lambda, il est aujourd’hui considéré comme un espace d’échange sans censure, employé par les citoyens pour s’adresser aux responsables et aux politiciens pour partager avec eux, sans intermédiaire, les soucis de leur quotidien. C’est un excellent moyen en effet, mais à condition que le responsable ou le politicien concerné est en ligne, connecté, à l’écoute et fait suite aux requêtes des citoyens. Là, et avec des exemples concrets, Mr le Ministre AMZAZI est l’un des rares si ce n’est l’unique ministre aussi interactif.
C’est à travers les réseaux sociaux, en l’occurrence Facebook, qu’un écolier qui ne pouvait poursuivre sa scolarité, faute de papiers administratifs, a rejoint son école après intervention du ministère ou encore le cas d’une élève abusée sexuellement par son beau-père, a pu être sauvée (maghrebnews.ma) et y a d’autres exemples.
Un mauvais élève est un élève qui a forcément de mauvais résultats. Or et de façon succincte, c’est pendant l’exercice de Mr le Ministre AMSAZI, qu’il y a eu la promulgation de la loi-cadre n° 51-17. Première loi de l’histoire du Maroc qui réglemente spécifiquement le secteur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Cela sous-entend, toute la mise en œuvre colossale de ce chantier sur le plan législatif et réglementaire avec des lois et des décrets déjà sortis ; y a également, toutes les actions entreprises pour la généralisation de la scolarisation et la lutte contre l’abandon scolaire avec un dépassement de l’objectif fixé de 5,5%.
La note d’un mauvais élève ne dépasse jamais la moyenne. Là avec ce dépassement, le ministère à eu plus de 100% de la note. Citons aussi, les mesures d’accompagnement que ce soit pour l’amélioration de la qualité pédagogique à travers des kit et l’élaboration de plusieurs guides, celles relatives aux ressources humaines (dispositif de formation et référentiel des emplois et des compétences), à la gouvernance (unité administrative centrale, MASSAR, Appui financier au profit des éducateurs, autonomie et numérisation des universités, recrutement des ressources humaines, etc.) et aux partenaires à travers plusieurs conventions de partenariats et de coopération ; la construction de 639 nouveaux établissements de primaire et secondaire ; la réhabilitation de 8184 établissements ; la discrimination positive en faveur de la scolarisation en milieu rural avec les programmes d’appui social renforcés et institutionnalisés ; les écoles communautaires avec 72 écoles supplémentaires ; l’éduction inclusive qui n’a jamais été aussi effective, efficiente et efficace qu’avec Mr le Ministre Amzazi ; le renforcement de l’éducation non formelle pour la réinsertion des élèves en abondant scolaire (écoles de la deuxième chance) ; toute la panoplie d’actions concrètes pour la promotion de la qualité de l’éduction et qui ont concerné tous les niveaux scolaires ; l’ouverture de plus de 50 établissements universitaires dans des endroits en dehors des axes des grandes métropoles pour répondre aux besoins de la région, la valoriser et assurer l’égalité territoriale du pays.
A ce propos, c’est grâce à Mr le Ministre Amzazi que les provinces des régions de Guelmim-Oued Noun, de Fès Meknès, de Draa Tafilalet auront désormais au moins un établissement universitaire permettant aux jeunes de ces provinces, d’accéder dignement à l’enseignement supérieur. Des facultés polydisciplinaires verront le jour désormais, toujours grâce à Mr le ministre, à Tata, Midelt, Tinghir et Zagora.
Ces établissements de l’enseignement supérieur vont participer à la valorisation et au développement de ces régions. Ils constitueront un levier économique par excellence et appuieront la politique nationale de la régionalisation. Grace à Mr Amzazi et à son engagement, 36 provinces (plus de 50% des provinces nationales) connues pour leurs conditions difficiles voire précaires, ont vu augmenter le nombre des bénéficiaires pour les bourses qui ont passé de 75 à 95% de bénéficiaires. Pour la recherche scientifique, n’est-ce pas sous ce présent mandat qu’il y a eu autant d’appel à projet d’abord de façon générale et puis particulière pour les sciences humaines et sociales, en intelligence artificielle, ainsi que dans d’autres domaines prioritaires pour le pays et son développement.
Avec les partenaires du ministère une enveloppe budgétaire de pas moins de 400 millions de dirhams a été allouée à ces projets. Les résultats sont déjà au rendez-vous puisque 7 universités publiques sur 12, figurent dans les classements internationaux les plus prestigieux comme le classement de Shanghai, le webometrics classement, le classement QS des universités, etc. Par comparaison aux précédents mandats, que trois universités nationales qui ont été concernées par ce classement.
Le système de formation professionnelle quant à lui, a connu une véritable révolution grâce à la feuille de route approuvée par Sa Majesté le Roi, dont l’objectif est de permettre plus d’efficience et de compétitivité pour et entre les entreprises, en impliquant davantage les professionnels dans la gouvernance en matière de formation et dans l’encadrement des stagiaires, tout en créant une nouvelle génération d’établissements qui favorisent l’acquisition des compétences et boostent le milieu professionnel.
Il en est pas moindre pour le parascolaire avec tout ce qui est sport scolaire, art, culture et sciences, citoyenneté et domaine associatif ; la formation continue des enseignants ; le renforcement de l’équité et de l’égalité des chances, la promotion de la qualité pour un profil de lauréat adapté aux exigences de développement ; le grand chantier du Bachelor ; l’enseignement à distance ; l’inclusion de la recherche scientifique et de l’innovation dans le développement global ; la fin de la condition des moyennes très élevées pour accéder aux concours de médecine ; et beaucoup d’autres actions dont le bilan a été présenté en chiffre avec une évolution exponentielle de 2017 à 2021 pour toutes les activités.
D’ailleurs, un système d’évaluation, point fort pour tout système performant, est en cours de mise en place comme critère de qualité et de performance de notre système éducatif. Il est à noter que pour plusieurs de ces activités, il s’agissait d’un renforcement et d’une nette amélioration, mais pour beaucoup d’autres, il a été question de nouvelles initiatives, activités et mesures qui ont eu lieu lors du mandat de Mr le Ministre Amzazi, introduites pour la première fois par le Ministère de l'Education Nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, avec une attention particulière au milieu rural.
Sans parler des mesures combien fort importantes et d’envergure mises en place dans le cadre de la gestion de la crise de la Covid-19. Avec tout ce que cela peut nécessiter en termes de gestion, de mobilisation, de moyens financiers et humains et à un niveau national.
Vu les conditions particulières d’exercice de son mandat, les défis soulevés, le bilan avec des chiffres et les réalisations avec les résultats obtenus, Monsieur le Ministre Saaid Amzazi, est un ministre qui sort du commun, hors pair et son classement fondé ne peut le qualifier que parmi l’élite du gouvernement actuel et de tous les gouvernements précédents marocains. N’est-ce pas lui qui a osé présenter son bilan au parlement juste après le chef du gouvernement et a pu avoir tous les éloges mérités et de la part de la majorité et de la part de l’opposition. Un mauvais élève ne peut être félicité …
Pour finir, il y a une question qui s’impose d’elle-même et avant même d’évoquer toutes ces énormes réalisations, quels sont les critères à prendre en compte lorsqu’il s’agit de nommer un ministre pour ce Ministère de l'Education Nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ? Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’un secteur aussi important pour le développement et la croissance de tout pays.
Le choix de Mr le Ministre Amzazi et d’après le papier de Julien Jacqmin et Mathieu Lefebre (2016) Does sector-specific experience matter? The case of European higher education ministers, Research Policy, Vol 45, Issue 5, p.987-998, qui précise que le choix d’un tel ministre doit se baser essentiellement sur le parcours professionnel de la personne, qui constitue un facteur important à prendre en considération.
Selon le classement de Shanghai, il y a un lien positif entre les ministres ayant eu une expérience dans l’enseignement en tant que professeur, doyen ou président et la performance du système, ce choix ne peut être que judicieux et fondé puisque Mr le Ministre est passé par ces trois postes puisqu’il a été professeur, doyen et président de l’université. Un mauvais élève n’ira pas aussi loin dans sa carrière.
De plus ce même classement a montré que les pays dans lesquels le ministre avait l’expérience du monde académique et de la recherche obtiennent de meilleurs résultats en termes de recherche et c’est ce qui a été souligné dans les réalisations en rapport avec les projets et les classements de nos universités parce que Mr le Ministre a une connaissance fine du monde académique, de son contexte et de ses multiples constituantes.
Ce passé académique dont Mr Amzazi bénéficie, signale aux différents partenaires du secteur du monde académique, que notre ministre possède des valeurs propres au secteur et sa nomination reste plus que légitime et les résultats le montrent si bien.
On ne peut que remercier Sa Majesté pour ce choix et remercier Mr Amzazi d’avoir répondu à toutes les exigences et à tous les critères pour être d’abord choisi à la tête d’un tel ministère puis mis à l’œuvre avec un bilan aussi honorable et consistant.