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Des artistes du Maghreb exposent avec “Asdiqa” à New-York

La  plateforme  new-yorkaise  “Artsy”  d’art  moderne  et  contemporain “accueillera”, du 25 octobre au 25 décembre, l’exposition virtuelle “Asdiqa” (amis).

Organisée par la galerie d’art Diwaniya Art Gallery de l’artiste Hamza Bounoua, cet événement regroupera huit artistes du Maghreb, à savoir l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Parmi les participants, on peut citer : Hicham Belhamiti, Fatima Chafaa, Jamal Matari ou encore le Tunisien Mohamed Dhahbi et la Libyenne Mariam Abu Bakr El-Assad. 

Il s’agit d’une rencontre entre les frères Maghrébins, en raison de la similitude du regard artistique, du pilier créatif et du point de vue géographique, pour assurer la convergence de la culture, de la pensée et de la créativité de ces pays.

Dans son argumentaire, le commissaire de l’exposition, Zoubir Hellal, souligne : “Nous ne voyons plus assez souvent les personnes qui nous sont chères. On ne leur parle pas assez souvent (...) Créons donc des ponts au-delà de la malheureuse distanciation sociale ou plutôt physique que la Covid a mise entre nous.”

Pour appuyer ses propos, il relève une citation du cinéaste italien Federico Fellini : “Et c’est peut-être une des causes
de notre amitié, une amitié qui ne demande rien, n’oblige pas, ne conditionne en aucun cas, n’établit pas de règles et de frontières.  Une vraie, une belle amitié fondée sur un sain manque de confiance mutuelle.”

Ainsi, pour le plasticien, “quoi de mieux que la plateforme virtuelle d’Asdiqa pour sceller à nouveau notre amitié pendant  cette pandémie ?” Et pour raconter ces amitiés, les artistes proposeront des œuvres portant sur diverses thématiques,  à  l’instar  de  Fatima  Chafaa, qui  “ questionne  l’histoire,  les normes  sociales  et sociétales  et  choisit  des  figures  emblématiques des ‘héroïnes’ pour  nous  parler  de la  condition  des  femmes”, est-il  mentionné dans le dossier  de  presse. Hicham Belhamiti pose avec un “regard sévère la problématique de l’existence et de la condition humaine dans sa société”. 

De son côté, Mohamed Dhahbi, à travers sa pratique artistique,  “interroge pour nous les paradoxes qui sillonnent le monde aujourd’hui”, et Myriam Dib développe une pratique artistique, “centrée sur l’individu, sur ses rencontres dans différents lieux de vie et plus particulièrement sur la représentation de l’individu dans la société d’aujourd’hui”. 

Quant à Ranou Kadi, il souhaite “partager avec nous toute sa fascination, son attirance, pour les oiseaux. Il observe leur comportement, leur chant, leur plumage et, émerveillé par leur capacité à voler, c’est ce qui l’inspire et soulève ses questions”. 
 

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