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Tahar Ramin promu star nationale française par Paris-Match

Le célèbre hebdomadaire français Paris Match vient de consacrer la couverture de son dernier numéro à l'acteur franco-algérien Tahar Ramin. En 2018, c'était L'Obs qui louait les qualités de l'acteur.

Tahar Rahim a grandi dans le quartier des Résidences à Belfort. Issu d'une famille modeste algérienne, originaire d'Oran (son père y était professeur, avant de devenir ouvrier en France4), il passe son temps dans les salles de cinéma qu'il fréquente dès son adolescence. À ce propos, dans Libération Next, il déclare qu'il était « dans une semi-hypnose ». Il fait ses études au lycée Condorcet de Belfort, puis, après avoir « [perdu] deux ans en fac de sport puis de maths-informatique », il fait des études cinématographiques à l'Université Paul-Valéry de Montpellier.

Depuis 2010, Tahar Rahim est marié avec l'actrice Leïla Bekhti, qu'il a rencontrée sur le tournage du film Un prophète. Le 25 juillet 2017, Leïla Bekhti donne naissance à leur premier enfant, un garçon prénommé Souleiman.

L'acteur est un habitué des éloges de Paris-Match à son égard. Le monde entier se l’arrache. Depuis son hallucinante prestation dans «un prophète» de Jacques Audiard, Grand Prix du Festival de Cannes, Tahar Rahim s’est imposé dans le paysage cinématographique mondial. D'autres hebdomadaires, comme L'Obs, ont également consacré leur une à l'acteur.

Le souvenir d'un heureux brassage : France, Maghreb, Afrique subsaharienne, Asie, Yougoslavie

Dans « Désigné coupable », le film de Kevin Macdonald sorti le 12 février aux Etats-Unis, il incarne un prisonnier torturé à Guantanamo. Une performance bluffante pour un comédien au talent hors norme. Déjà nommé pour le Golden Globe du meilleur acteur, Tahar Rahim pourrait, dans la foulée, décrocher la récompense suprême. Et devenir, neuf ans après Jean Dujardin, le deuxième Frenchie à faire succomber Hollywood. Dans Paris Match, il se confie notamment sur comment ce petit dernier très protégé d’une fratrie de dix enfants a trouvé sa place. « J’ai d’abord été proche de mes sœurs les plus jeunes, et elles m’ont beaucoup influencé. Puis j’ai développé une fascination pour mes grands frères. A travers eux, j’ai découvert d’autres époques, je me suis beaucoup nourri de cela. »

De sa jeunesse, il garde le souvenir d’un heureux brassage. Etaient rassemblés là des gens qui venaient de partout : France, Maghreb, Afrique subsaharienne, Asie, Yougoslavie… « On allait les uns chez les autres, on découvrait d’autres façons d’être. Elle est là, ma France, dans l’ouverture plus que dans le repli. Cela a fait naître en moi ce goût impérieux des horizons nouveaux. » Depuis ses débuts à l’écran, Tahar l’éclectique a adoré être dirigé par des cinéastes de Grande-Bretagne, de Belgique, d’Iran, d’Allemagne, de Suède, des Etats-Unis, du Japon, du Canada… « Avec eux, j’ai appréhendé le monde en accéléré, j’ai progressé plus vite en tant qu’homme, donc en tant qu’acteur. » Pudique, l'acteur d'«Un Prophète» nous raconte aussi sa rencontre avec son épouse l'actrice Leïla Bekhti, avec qui il est marié depuis dix ans et parents de deux enfants. « Il existe des balises invisibles jalonnant notre chemin. Encore faut-il être capable de les comprendre. La première fois que j’ai vu Leïla, j’ai su à la seconde qu’elle serait ma femme et la mère de mes enfants. Notre rencontre n’a pas été un coup de foudre, elle était écrite. C’était notre destin. »

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