AFP - Un électeur tunisien sur trois seulement s’est rendu aux urnes dimanche pour les premières élections municipales de l’après-révolution, une abstention massive qui sonne comme un désaveu cuisant pour la classe politique aux commandes depuis le Printemps arabe.
Si les résultats officiels ne seront connus que dans les jours à venir, les listes indépendantes pourraient aussi réaliser une percée, dans un pays où nombre d’électeurs ont déploré un verrouillage du champ politique par les deux principaux partis, Nidaa Tounès et Ennahdha.