Au Maroc, le cas Lamjarred relance le débat sur les violences contre les femmes
Une campagne pour bannir ses titres des ondes marocaines, avec les hashtags #masaktach (je ne me tais pas) et #LamjarredOut, domine les réseaux sociaux.
Une campagne pour bannir ses titres des ondes marocaines, avec les hashtags #masaktach (je ne me tais pas) et #LamjarredOut, domine les réseaux sociaux.
Des supporters algériens se sont affrontés lors du match JS Kabylie-MC Alger à Constantine et du match MC Oran- CR Belouizdad à Oran, vendredi 13 avril. De telles explosions de violences sont récurrentes dans les stades du pays. Le sociologue algérien Nacer Djabi a expliqué à Jeune Afrique les racines du phénomène.
Huit supporters interpellés au cours des violences qui ont émaillé le match de demi-finale de la coupe d’Algérie disputé vendredi dernier à Constantine (Est) et ayant opposé la JS Kabylie et le MC Alger ont été placés sous mandat de dépôt par un juge d’instruction près du tribunal de la ville, a indiqué mardi une source judiciaire.
Selon cette source citée par l’agence officielle, APS, ces mis en cause sont poursuivis pour trois chefs d’inculpation : «actes de violence, port d’armes blanche et détention de kif traité et psychotropes».
Un programme de prévention de l’extrémisme violent sera lancé dans quelques jours au Maroc et en Tunisie, a affirmé récemment la directrice générale de l’organisation onusienne Audrey Azoulay.
« Nous lancerons avec le Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations unies un programme de prévention de l’extrémisme violent à travers l’autonomisation des jeunes en Jordanie, en Libye, au Maroc, en Tunisie - un programme financé par le Canada », a-t-elle déclaré à l’occasion de l’ouverture lundi à Paris de la 204e Session du Conseil exécutif de l’Unesco.