
📍Genève,Suisse
{Première partie : Le gaz et la manipulation des numéros de chambre}
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1 : Mystère autour des numéros de chambre : des contradictions qui suscitent des interrogations
Des rapports médiatiques initiaux, notamment de Love FM, Channel 5 Belize et Breaking Belize News, indiquaient que les victimes avaient été retrouvées dans la suite 101, parfois appelée « Suite Oiseau du Paradis » par certaines sources.
Les victimes ont été identifiées comme étant :
Kaoutar Naqqad (23 ans) , Imane Mallah (24 ans) , Wafae Elarar(26 ans)
Les autorités se sont rendues sur les lieux vers 11h40 du matin, le samedi 22 février 2025, après avoir reçu des signalements faisant état de trois personnes inconscientes dans la chambre 1011.
Cependant, des détails ultérieurs ont révélé d’importantes contradictions :
   •   Les premiers rapports mentionnaient la suite 101, alors que certaines sources affirment que les victimes séjournaient en réalité dans la suite 102.
   •   D’après le site officiel de l’hôtel, la suite 101 aurait été vendue peu après la construction du complexe, ce qui soulève des doutes sur la possibilité qu’elle soit encore disponible à la location.
Le véritable numéro de la chambre reste donc un mystère, ce qui remet en question l’exactitude des premiers rapports et les circonstances entourant l’incident.
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2 : Des contradictions sur les numéros de chambre suscitent des doutes
Dans un autre cas, un média a rapporté que la chambre concernée était la 1001, ajoutant à la confusion et alimentant les spéculations sur une éventuelle manipulation délibérée des numéros dans les déclarations officielles.
Un élément troublant est que tous les médias ont relayé les mêmes détails sans variations significatives, ce qui soulève des questions sur la fiabilité et la cohérence des informations diffusées.
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Preuves mises à jour issues des réseaux sociaux
Une vidéo TikTok, qui a été supprimée par la suite, s’est révélée être un élément clé dans l’éclaircissement des circonstances de l’affaire. Elle apportait une preuve claire indiquant que la chambre 102 était en réalité le lieu de l’incident.
La vidéo montrait clairement la porte de la chambre, qui correspondait exactement aux plans officiels de la suite 102, contredisant ainsi les premiers récits qui parlaient de la suite 101.
De plus, un témoin présent dans la vidéo mentionnait explicitement la présence d’officiers de police devant la chambre 102, remettant en question la crédibilité des rapports officiels qui affirmaient que l’incident s’était produit dans la suite 101.
Ces nouvelles révélations ajoutent encore au mystère entourant les détails de l’affaire, appelant à une vérification plus approfondie des informations diffusées.
3 : Preuves visuelles renforçant les contradictions sur le lieu de l’incident
Une vidéo distincte publiée sur Facebook vient appuyer cette disparité, montrant une bande de scène de crime entourée par la police, s’étendant à la fois aux suites 101 et 102.
Ce qui frappe dans les images, c’est que la porte de la chambre 102 est ouverte, avec une activité policière notable à l’intérieur.
Cependant, les séquences suivantes montrent les officiers postés près de la chambre 101, donnant l’impression qu’ils cherchent à détourner l’attention de la suite 102.
Les images suggèrent que la police de San Pedro tente délibérément de diriger l’attention du public en se positionnant devant la chambre 101, alors que les indices visuels indiquent que l’activité principale et les opérations de ventilation se concentrent sur la 102.
Cette ventilation semble liée à une possible contamination par le monoxyde de carbone, ce qui soulève encore plus de questions sur la raison pour laquelle l’accent médiatique est mis sur la chambre 101, alors que les éléments visibles suggèrent le contraire.
{Une photo montre cinq agents de police postés près de la chambre 101, ce qui semble être une tentative délibérée de manipuler le récit médiatique et de garantir la cohérence des rapports officiels transmis à la presse.
Cette mise en scène soulève des questions sur les motivations derrière ce positionnement stratégique, surtout face aux preuves croissantes suggérant que l’activité principale s’est en réalité déroulée dans la chambre 102.}

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4 : Confirmation visuelle et contradictions délibérées
Les preuves visuelles, notamment des photos et les plans de l’étage, correspondent précisément à la suite 102, ce qui corrobore les témoignages et met en lumière les incohérences évidentes dans les premiers rapports officiels.
Cette disparité soulève de sérieux doutes sur la fiabilité des informations diffusées au public dès les premiers instants de l’affaire.
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5 : Une manipulation délibérée des informations ?
Des inquiétudes grandissantes émergent quant à une possible falsification intentionnelle des numéros de chambre, orchestrée par la direction de l’hôtel ou les autorités locales.
Un mauvais signalement de l’emplacement réel de l’incident pourrait avoir servi un objectif stratégique : détourner l’attention de la chambre 102, offrant ainsi un temps précieux pour manipuler ou effacer des preuves.
Parmi les scénarios envisageables, des modifications du chauffe-eau à gaz ou une défaillance du système de ventilation pourraient être des éléments clés ayant contribué à l’incident.
En orientant dès le départ l’enquête et l’attention médiatique vers une suite erronée, certaines parties auraient pu chercher à éviter un examen médico-légal approfondi et à réduire la pression sur les responsables potentiels.
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6 : Relations douteuses et remise en question de l’intégrité de l’enquête
Par ailleurs, les liens potentiels entre la direction de l’hôtel et des figures influentes locales soulèvent des doutes plus profonds sur la transparence et l’impartialité des premiers rapports de police.
Tout porte à croire qu’un effort systématique a été déployé pour remodeler le récit médiatique de manière à minimiser l’impact de l’affaire, que ce soit pour protéger les intérêts commerciaux de l’hôtel ou pour éviter toute responsabilité légale.
Face à ces éléments, il devient essentiel de réexaminer l’ensemble des preuves disponibles et d’enquêter en profondeur sur une possible manipulation des informations, afin de garantir que la vérité soit révélée sans altération ni tromperie.
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7 : Contexte de l’incident et détails du lieu
Ambergris Caye et San Pedro
San Pedro, située sur l’île d’Ambergris Caye, est l’une des destinations touristiques phares du Belize, attirant des milliers de visiteurs chaque année grâce à ses sites marins exceptionnels et sa vie nocturne animée.
Cependant, les autorités locales rencontrent des difficultés récurrentes dans la gestion des incidents impliquant des touristes.
Un grand nombre de décès sont souvent attribués à des overdoses de drogue ou d’alcool, ce qui peut détourner l’attention des responsabilités potentielles des établissements hôteliers ou des défaillances infrastructurelles pouvant jouer un rôle dans ces tragédies.
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8 : Les principales caractéristiques du bâtiment :
Chauffe-eaux à gaz « à allumage instantané » : Chaque suite est équipée de chauffe-eaux sans réservoir, conçus pour fournir de l’eau chaude à la demande. Cependant, en cas de mauvaise ventilation ou de combustion incomplète du gaz, cela peut entraîner l’émission de monoxyde de carbone (CO), un gaz toxique et inodore, représentant un risque potentiel pour la santé à l’intérieur des logements.
9 : Le complexe Royal Kahal Beach
Le complexe appartient à Royal Kahal Resort Ltd. et est géré par Fairhaven Properties, une entreprise canadienne dirigée par Mike et Wendy Fairbairn.
Il bénéficie du statut de « structure accréditée » en vertu de la Loi sur les incitations fiscales au Belize, ce qui lui confère des exonérations fiscales et des avantages touristiques spécifiques.
Cette classification a été officiellement approuvée par des documents signés par le Premier ministre Johnny Briceño, ce qui soulève des questions sur le niveau d’influence et les privilèges accordés à l’établissement.
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10 : Lacunes dans la ventilation et la sécurité : le complexe ignore-t-il les risques liés au monoxyde de carbone ?
Le système de climatisation utilisĂ© est un VRF (dĂ©bit de rĂ©frigĂ©rant variable), connu pour son efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. Cependant, il recycle l’air Ă l’intĂ©rieur des suites au lieu de le remplacer par de l’air frais.LesÂ
Ce défaut de conception pourrait entraîner une accumulation dangereuse de monoxyde de carbone (CO) en cas de fuite, augmentant ainsi considérablement les risques d’exposition à ce gaz toxique.
Bien que le complexe affirme que chaque suite est équipée de détecteurs de monoxyde de carbone, une analyse approfondie – incluant des visites virtuelles sur son site web et ses réseaux sociaux – n’a révélé aucun détecteur spécifique à ce gaz.
À la place, il semble que les suites ne soient équipées que de détecteurs de fumée photoélectriques Notifier FSP-951, qui ne sont pas conçus pour détecter le monoxyde de carbone.
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Ce manque de conformité soulève de sérieuses interrogations sur l’engagement réel du complexe en matière de sécurité, ainsi que sur la fiabilité des informations qu’il fournit à ses clients concernant ses systèmes de prévention des risques.
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Sixième partie { à suivre }
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Pour en savoir plus sur les détails de l’affaire, veuillez visiter :
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